L’un des plus anciens carnavals de France est aussi le plus festif. Il dure deux mois et connaît ses trois jours les plus fous début mars. Abécédaire de survie…
Bande : défilé rassemblant le tambour-major, la clique (la musique) et les masquelours (les carnavaleux).
Chahut : quand le fifre joue, les lignes (alignement de carnavaleux « encoudés » sur la largeur de la rue) défilent tranquillement. Quand les trompettes s’y mettent, les lignes arrière poussent les premières, c’est le chahut.
Cô-Pinard : alias Jean Minne, un célèbre carnavaleux, tambour-major de la Bande des Pêcheurs durant 30 ans. La chanson-hommage (il est mort en 1988) qui lui est dédiée fait partie du répertoire incontournable du carnaval.
Kessadit : « Plaît-il ? ». Oui, le chti est aussi la langue officielle du carnaval.
Lancé de harengs : il se déroule lors des 3 Joyeuses, des fenêtres de l’Hôtel de Ville, rappelant l’origine de la fête : au 18e siècle, le départ des marins-pêcheurs pour la Mer d’Islande.
Matante / Mononcle : terme de convivialité carnavalesque équivalent de Madame et Monsieur.
Ouchouchouche : un tube parmi les « canchons du carnaval de Dunkerque ». À noter que, pour les novices, il est chaudement recommandé d’apprendre quelques refrains incontournables.
Rigodon : c’est le final des 3 Joyeuses qui se déroule autour de la statue de Jean-Bart. On y chante et on y danse jusqu’au bout de la nuit.
Tambour-Major : les anciens sous-officiers dirigeant les fanfares militaires ont donné leur nom aux maîtres de cérémonies du carnaval, précédant les défilés avec leur bâton et leur costume Premier Empire. Devenir tambour-major représente une consécration pour tout être normalement constitué.
Infos pratiques
Le carnaval de Dunkerque, c'est deux mois de festivités du 2 février au 23 mars ! Avec, comme points d’orgue, les 3 Joyeuses les 3, 4 et 5 mars. Voir le calendrier complet