Entre Dijon et Santenay, en passant par Beaune, la route des Grands Crus traverse 60 kms de coteaux classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Plongée dans l’excellence œnologique.
Pommard, Meursault, Aloxe-Corton, Nuits-Saint-Georges… Des deux côtés de la D974, les noms des villages dessinent une cave idéale : le long de la route des Grands Crus, on produit les meilleurs vins de Bourgogne, célébrés jusqu’en Chine pour la plupart.
Si la robe rubis du pinot attire l’œil dans un verre, depuis sa voiture ou son vélo, la vue ne manque pas de charme non plus : sur les pentes de la côte de Nuits ou de Beaune, les coteaux sont recouverts de parcelles de vignes soigneusement délimitées depuis plusieurs siècles.
Ces « Climats », comme on dit par ici, ont même été inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco en 2015 pour leur caractère géohistorique exceptionnel.
Cette très instagrammable route des Grands Crus remonte aux premiers congés payés : créée en 1937, elle fut la toute première route des vins de l’histoire. L’oenotourisme, en toute modestie, est né ici. 80 ans plus tard, l’art de la dégustation pour tous s’est fortement développé.
Pour un moment d’exception, direction les caves du château de Meursault, actives depuis le 12e siècle : l’occasion de se perdre parmi les 800 000 bouteilles en attente d’être débouchées sous les voûtes médiévales…
Tout aussi attirant, le château de Pommard offre l’opportunité de prendre des cours avec les sommeliers attitrés d’un domaine produisant pléthore de 1ers crus classés.
De toute manière, dans le coin, ce ne sont pas les écoles du vin qui manquent, si l’on veut se faire une éducation, même si les purs néophytes commenceront par l’Imaginarium de Nuits Saint-Georges et ses deux parcours ludiques de découverte des mystères de la vigne…
Ah, et entre deux dégustations, il ne faudra pas hésiter à s’ouvrir l’esprit, en visitant le tombeau des ducs de Bourgogne à Dijon ou en replongeant dans la vie extraordinaire des fameux Hospices de Beaune…